Systèmes AGRoforestiers en AFrique de l'Ouest

Pour augmenter les performances agronomiques, économiques et environnementales des systèmes agroforestiers d’Afrique de l’Ouest dans la bande soudano-sahélienne (isohyètes 500-1000 mm), les activités que les membres du GDRI développent se déclinent en trois approches macro-disciplinaires conduites conjointement :

Les sciences biophysiques et agronomiques, la quantification des processus et des mécanismes qui sous-tendent le fonctionnement et l’adaptation des essences agroforestières, les services écosystémiques qu’elles fournissent (approvisionnement, soutien, régulation, socioculturels) et l'effet de l'arbre sur les ressources disponibles (eau, lumière, matière organique et nutriments et interactions) et les cultures associées de l'échelle de la parcelle jusqu'aux conséquences sur les bilans de carbone, d'eau et GES aux échelles supérieures : exploitation agricole, territoire villageois, bassin versant et/ou paysage. Ces études incluent l’analyse des impacts du mode de gestion de l’arbre, de la parcelle et de l’exploitation sur le fonctionnement du système.

Les sciences humaines, la compréhension des facteurs sociaux et économiques de la mise en place, du maintien et de la suppression des parcs par les agriculteurs-trices et producteurs-trices : depuis la place des productions agroforestières dans les revenus et la sécurité alimentaire des exploitants jusqu'aux rôles des marchés locaux, nationaux et internationaux, des politiques publiques, des changements sociaux induits par la transition démographique et l'évolution des aléas climatiques.

La valorisation et la diffusion des résultats en partageant les connaissances scientifiques et endogènes au sein d'une « communauté élargie de pairs » dans le cadre de « plateformes d’innovation » constituées de scientifiques, de producteurs, de représentants des autorités de l’Etat et du droit coutumier chargés de la gouvernance et de la gestion de l’accès aux terres et aux ressources.